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Bonjour !

On ne devient pas coach par hasard. C'est le résultat d'une somme d'expériences, une sorte de sédimentation, qui rend sensible à certains sujets et délivrent une expertise. C'est mon histoire. Mais ce n'est pas tout. Il y a un moteur : l'envie de valoriser, de rendre atttractif, de supporter, de fairer grandir.

L'histoire officielle

Je suis diplômé de Sciences Po Bordeaux en 1999 et du programme grande école d'HEC en 2002. J'ai aussi une licence de philosophie de Paris I.

De 2002 à 2012, je suis chargé à Ipesup de la préparation des dossiers d'admission et des entretiens de motivation. Je coache alors un bon millier de candidats chaque année pour les admissions à HEC, ESSEC, ESCP, EMLYON, autres ESC, Sciences Po, voies prépas, admissions parallèles, masters, MS. Je continue à coacher de façon indépendante depuis 2012.

En 2011, je co-fonde www.campus-channel.com, plateforme qui "fait passer l'oral aux grandes écoles et universités." Je rencontre pendant 4 ans les directeurs/trices, directeurs/trices des admissions, des programmes, de la plupart grandes écoles françaises et universités européennes. Campus-Channel a été revendu au groupe Figaro.

Depuis, j'entreprends et j'investis dans différents domaines. Et je continue à coacher.

L'histoire officieuse

Elle est souvent plus intéressante que l'histoire officielle. Je pense que c'est le cas ici. 

Je viens d'un milieu modeste, du fin fond de la Bretagne. Quand en terminale je dis à mes professeurs que je souhaite passer le concours de Sciences Po, on me répond : "Paris, c'est difficile, essaie d'aller à Rennes." J'ai écouté mes professeurs. Ce sera bien la dernière fois. Je ne passe donc pas Paris et je vais à Bordeaux, parce que Rennes, il ne faut pas charier, ce n'est pas très exotique et puis de toute façon j'étais déjà pris sur mention très bien. Bordeaux m'a donné le plaisir du concours réussi (admis 10e). Je me rends compte à Bordeaux du fossé qui existe entre ma culture paysano-populaire et la culture plus sophistiquée de mes camarades. Je suis donc en lutte. J'ai le goût du défi. Alors je décide de passer les concours d'HEC et de l'ESSEC. Le concours de l'ESSEC est concluant, je prends un A+ en entretien. Je suis regonflé pour HEC. A l'époque, les épreuves d'admission à HEC sont très académiques et littéraires. Mes plus gros concurrents sont les Sciences Po Paris. Je travaille dur et de façon assidue pendant l'été (le concours étant fin août). J'arrive 1er aux écrits sur les 800 candidats au concours. 

De cette histoire brièvement exprimée ici, je retiens trois choses :

  • Ne vous laissez pas limiter par votre entourage. On est toujours entouré, de près ou de loin, par des gens qui nous limitent, par méconnaissance, par petit esprit, par manque de confiance ou par sous-estimation de la force qui nous anime.
     

  • Le travail paie. Toujours, je ne sais pas. Souvent, oui. Un de mes colocataires à HEC était un ESCP venu faire sa majeure à HEC. Il avait été refusé trois fois à Sciences Po. Son rêve était de réussir le concours des affaires étrangères, un des plus sélectifs avec les assemblées. Douché trois fois au concours de Sciences Po (qui est le passage quasi-obligé pour réussir ce concours), les jeux semblaient faits. Il a travaillé dur, seul, sachant s'entourer de quelques bons conseils. Il a finalement réussi le concours. Depuis que je coache, j'ai vu des centaines de candidats aux situations dites "pas gagnées", que j'ai adoré accompagner pour viser les meilleurs établissements. Tel candidat ayant raté trois fois le concours de médecine et s'étant fait rejeter par les jurys d'écoles de commerce et qui a intégré l'année suivante l'ESSEC. Tel étudiant au parcours baroque de mannequin suivi d'une licence de psychologie, qui a intégré HEC.
     

  • Les meilleurs ne sont jamais les mêmes. Les hiérarchies changent. Les meilleurs élèves du collège ne sont pas les meilleurs au lycée. Ces derniers ne sont eux-mêmes pas les meilleurs dans le supérieur qui, eux-mêmes ne seront pas les meilleurs dans la vie professionnelle. Il y a des temps. Certains se réveillent plus tard que d'autres qui, eux, s'épuisent plus vite. Pourquoi c'est intéressant ? Parce que l'on peut se révéler à tout moment; parce que lorsque ce moment est venu, il ne faut pas rater l'opportunité, il faut mettre les moyens et se donner à fond.

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