François Morin
Le manque de spontanéité
Origine
L’incompréhension du principe fondamental de l’entretien : l’échange. Un entretien est un échange. Vous êtes donc plusieurs à interagir. Ce n’est pas vous qui faites l’entretien. Vous avez certes des contenus préparés, qui vont faciliter votre démonstration, vous donner un propos clair, compréhensible, visualisable par le jury. Mais ce n’est pas une raison pour installer un monologue !
Un défaut d’appropriation des contenus. Le contraire du manque de spontanéité, ce n’est pas l’absence de préparation. C’est au contraire la mauvaise préparation. Quand on a moyennement confiance dans les contenus que l’on a préparés, lorsque l’on ne les connaît pas sur le bout des doigts, on s’agrippe, on ne manie rien avec souplesse et l’on s’enferme dans des schémas rigides. Par peur : peur de ne pas réussir à raccrocher les wagons, peur d’oublier…
La peur. La peur du vide, la peur de l’inconnu, d’un entretien qui part dans tous les sens. Alors, on se rassure avec des formes figées, maîtrisées. Pourtant, l’entretien est protéiforme et il est impératif que vous partiez de là et acceptiez cette règle.
Manifestation