François Morin
L’analyse
Pourquoi ?
La part noble. Avoir de bonnes capacités d’analyse, c’est être du côté de la réflexion. C’est avoir la possibilité de prendre du recul, de se mettre à distance pour bien penser et donc peut-être agir mieux. C’est être du côté de l’intellect et dans notre société du savoir, de connaissance, c’est l’intelligence qui prime. Celle qui vous donne les capacités de discerner, de raisonner, de comprendre et d’entendre. Nous sommes bien là sur une qualité majeure.
Un souci inégal. Plus vous postulez à des formations d’un niveau élevé, à des programmes comprenant une forte dimension académique, à des formations élitistes, plus le jury sera vigilant sur ce critère de l’analyse. On recherchera des étudiants brillants. Il le sera également fortement si vous venez d’une formation plutôt courte (BTS/IUT) ou très opérationnelle, très terrain et souhaitez vous diriger vers un grade supérieur, celui formant de futurs décisionnaires. Le jury voudra s’assurer que vous avez le niveau, essentiellement les capacités d’analyse, pour aller à bac+5.
La souplesse. Etre doté de capacités d’analyse c’est aussi rassurer le jury sur votre aptitude à suivre le programme dans de bonnes conditions. D’abord, vous allez quand même suivre une formation, laquelle sollicite des capacités d’analyse. Ensuite, c’est une garantie de bonne émulation au sein du groupe dans lequel vous serez car un individu qui analyse est un individu raisonné et raisonnable; et ça, c’est bon pour les relations au sein du programme.
Comment ?
L’analyse, la vraie, la dure
Les sujets propices
Certains points de l’entretien sont des supports de choix pour dévoiler des capacités d’analyse. Si vous voulez véhiculer cette qualité au jury, vous pouvez agir directement sur celui-ci en préparant suffisamment de sujets que vous veillerez à placer au cours de l’entretien.